Comment installer une chaudière basse température ?

Votée en 2007 par les pays membres de l’Union européenne, la directive ErP (pour Energy related Products) modifie les conditions d’installation d’une chaudière basse température pour les particuliers. Imaginée pour réduire la consommation des appareils de chauffage (entre autres), cette directive impose en effet le retrait du marché de l’ensemble des équipements ayant un impact négatif sur l’environnement. Depuis 2015, les chaudières basse température affichant un rendement saisonnier inférieur à 86 % ont ainsi été bannies. Depuis le 1er septembre 2018, toutes les chaudières basse température dont le taux de NOx (oxyde d’azote) est supérieur à 56 mg/kWh sont également exclues du marché.

Pour pouvoir installer une chaudière de ce type, il y a une seule contrainte : opter pour un modèle qui respecte les exigences fixées par la directive ErP en termes d’émissions de NOx. Certains fabricants ont ainsi pris soin de développer de nouveaux modèles de chaudière basse température plus performants et en phase avec la réglementation européenne. Une alternative consiste à s’orienter vers les modèles de chaudière gaz à condensation, réputés pour être les plus performantes du marché.

Dans le cadre d’un remplacement de chaudière, l’installation d’une chaudière basse température n’a rien d’une opération complexe (pour un chauffagiste professionnel). Sous réserve de disposer d’un système de chauffage central, l’installation se résume au raccordement de la chaudière au système de chauffage existant. L’évacuation des fumées s’opère soit par le conduit de cheminée, soit par système de ventouse.

À noter qu’au-delà de l’installation d’une chaudière basse température, un entretien régulier de votre appareil de chauffage est obligatoire. La loi impose un entretien annuel obligatoire qui doit être réalisé par un professionnel qualifié.